Vous comprendrez mon étonnement après avoir lu " le miroir du débat " livre à l'école et tous les problèmesliés à ce domaine.
Nous constatons que c'est à 7 mois de la Présidentielle que le gouvernement se réveille pour nous annoncer pompeusement le parcours de formation des jeunes de 14/16 ans.
Pour ma part, les mesures mises en place qui ne sont qu'une continuité des erreurs accumulées. Pourquoi ?
En effet, c'est à 14 ans qu'il faut diriger nos jeunes qui ne veulent pas bosser en éducation générale vers des centres d'apprentissages; c'est ce qui se passait dans les années 1960, j'ai connu nombre de ces jeunes qui ont connu la réussite professionnelle, les profs n'étaient pas des " tendres", J'ai des copains qui ont appris l'ajustage à cet âge, toute une journée debout devant un établi à limer pendant un an, les 2 années suivantes, c'était l'apprentissage de la mécanique, pas chez des professionnels comme cela se fait de nos jours pour passer le balai ou nettoyer les pièces mécaniques sans toucher à la vraie mécanique, pourquoi ?
Un patron a son équipe, pour tout travail réalisé sur un véhicule, il a un temps d'alloué pour la réparation, si en plus, il doit mettre un apprenti qui travaillera plus lentement, normal, il apprend, la confiance en lui ne viendra qu'au fur et à mesure de son apprentissage, ajoutez un ouvrier pour contrôler le travail de l'apprenti, on ne s'en sort plus !
Aussi, nous allons remettre les centres d'apprentissage adaptés pour les corps de métier qui nous font défaut, bâtiment, mécanique, menuiserie, .....cela ne manque pas ! Par ailleurs, il ne faut pas attendre le déluge pour diriger ces jeunes vers une filiaire professionnelle, c'est à 14 ans qu'il faut le faire et non plus tard.
Dans la situation actuelle, cela me donne 2 ans de retard ( la différence 14/16 ans, ajoutez le temps d'adapter des locaux, les équiper de machines outils, avoir les professeurs nécessaires, il faut compter un an pour mettre vraiment en place ce dispositif à 100 pour cent avec un CAP ou aller plus loin vers d'autres, BTS par exemple.
Nous ne faisons que récolter le laxisme de tant d'années de palabres stériles.
Je pense que vous comprenez que je parle de jeunes scolaires qui ne veulent pas suivre d'études classiques et n'a rien à voir avec ceux qui seront mis en centre de rééducation qui est l'objet d'un autre volet qui concerne la justice.